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| Mohamad Ezzedine - RPL France[Ali Wehbe sportif] A l'instar de la majorit� des citoyens, les sportifs libanais subissent eux aussi de plein fouet la crise �conomique, et la mauvaise situation politico-s�curitaire. Alors, qu'attendre de l'avenir quand on est sportif au pays du C�dre? Ali Wehbi et Edward Maalouf reviennent pour RPLfrance.org sur les difficult�s de mener � bien ses projets quand on est un sportif libanais."L'Etat libanais m'a totalement ignor�. Aujourd'hui, je n'ai plus d'argent pour participer aux comp�titions, ni m�me m'entrainer, avoue am�rement le m�daill� de bronze paralympique Edward Maalouf. Si l'Etat ne m'aide pas, je ne pourrai participer aux Jeux paralympiques de Londres en 2012, bien que je sois d'ores et d�j� qualifi�. J'ai des probl�mes de sant� � force d'essayer de trouver des solutions � des probl�mes auxquels je ne peux rien."Le cri de protestation et de douleur d'Edward ne trouve �cho chez personne et se perd, pour finalement disparaitre dans la petitesse de ces quelques 10 452 km2! Dans son domaine, le sport, Edward Maalouf a d�plac� des montagnes, obtenu de merveilleux r�sultats, fait r�v� de nombreux fans qui l'ont pris pour exemple de pers�v�rance, d'endurance et de d�termination. Pourtant, pour le Liban, son statut ne diff�re en rien de celui des autres sportifs?Hormis quelques infrastructures sportives construites durant les ann�es 1990 et au d�but des ann�es 2000 (Cit� Sportive de Beyrouth, et quelques complexes �a et l�), on ne peut que constater que depuis la fin de la guerre civile en 1990, le minist�re de la Jeunesse et des Sports n'a strictement rien fait pour am�liorer le sort des sportifs libanais ou inciter la jeunesse � la pratique sportive. Sous les ministres Ahmad Fatfat, Talal Arslane et Abdallah Ali, seulement 10 000 dollars ont �t� octroy�s � chaque f�d�ration. Bien maigre contribution de l'�tat aux 7% de Libanais pratiquant au moins un sport.Pour le coureur des d�serts Ali Wehbi, seul arabe � avoir achev� avec succ�s la s�rie des 4 d�serts, le sportif libanais ne peut compter sur personne: "l'�tat, pas plus que la classe dirigeante, ne fait rien, ni pour moi ni pour n?importe quel autre sportif libanais. Heureusement que mes sponsors (Nokia, Bank Med) financent mes courses partout dans le monde".Du manque de reconnaissance � l'indiff�rence totaleIgnor�s et victimes de manque de reconnaissance, le calvaire de Ali Wehbi, d'Edward Maalouf, ou encore de ce footballeur du Safaa qui un jour d�clara � un site sportif local "j'irai m�me au Zimbabwe pour gagner ma vie", c'est aussi le v�tre, le mien, mais avant tout le N�tre. Comme le dit l'expression commune, "kelna bil hawa sawa". Traduisez "nous sommes tous dans le m�me bateau". Et le reste des sportifs libanais ne d�roge pas � la r�gle. Ils sont engloutis corps et �mes dans le naufrage du navire Liban. Ils se noient au beau milieu d'un oc�an d'indiff�rence, pire, leurs tentatives de survie dans ce milieux hostile et non moins impitoyable qu'est le pays du C�dre sont submerg�es par des tsunamis d'incompr�hension.Plus r�cemment l'As-Sad (vice-champion d'Asie de handball), le Riyadi Beyrouth (champion d'Asie de basket-ball), l'�quipe nationale libanaise de football, Greta Taslakian (m�daill�e d'or aux Jeux Asiatiques et aux Jeux Panarabes) et l'escrimeuse Mona Sheito (championne d'Asie d'escrime) -pour ne citer qu'eux- �claboussaient de leurs talents la sc�ne locale et internationale, surfant sur la m�me vague du succ�s que Ali et Edward. Tandis qu'au niveau national, ils restent victimes de ce manque de reconnaissance. Seuls les m�daill�s libanais des Jeux Panarabes 2011 de Doha ont �t� re�us furtivement par le Pr�sident de la R�publique."Malheureusement je n'ai re�u aucune f�licitation du gouvernement libanais, pas m�me du pr�sident de la R�publique, sans parler des politiques. Ce qui fait le plus mal c'est que mes exploits et ceux d'autres sportifs libanais passent inaper�us dans notre propre pays alors que nous sommes recompens�s � l'�tranger. On a l?impression qu?ils ne veulent pas entendre parler de nous et de ce qu?on fait", se plaint Ali Wehbi.Absence de l'Etat et probl�mes s�curitairesA titre de comparaison, dans diff�rents pays du globe, les Jeux Olympiques et Paralympiques sont l'occasion pour les athl�tes m�daill�s d'�tre reconnus comme des h�ros nationaux par la classe politique et les m�dias. Bien s�r, rien de tel au Liban.Pour le journaliste sportif sur la chaine libanaise LBC, Khaled Moujaes (interrog� en 2007 par iloubnan.info), qui pr�sente depuis 2002 la page sportive au journal t�l�vis�, "le secteur des sports libanais est aujourd?hui dans une situation critique, face � d?�normes d�fis. Il est contraint de compter sur les sponsors priv�s et les sou ... Source: http://www.tayyar.org/Tayyar/News/SportsNews/en-US/ali-wehbe-sport-zek-118.htm Lloyds Banking Group Skiing Rihanna Radio 1 Boxing Marcus Bent 
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